Le château de Couzan
Dés l'époque romaine le site de Sail-sous-Couzan fut exploité pour ses sources d'eaux minérales. Au moyen-âge, la commune prospéra malgrè l'abandon de ces sources précieuses et selon la tradition, un château s'élevait déjà sur le promontoire rocheux au VIIIéme siècle assurant la sécurité des habitants de la région contre les brigants mais aussi les incursions sarrazines fréquentent à cette époque.
Au XIéme siècle, les Damas, originaire du Brionnais, en Bourgogne, décidèrent de s'installer à Couzan et construisire la forteresse sur les ruines de l'ancienne fortification. Au XIIIéme siècle, les sires de Beaujeu tentèrent en vain de s'emparer du château. Le château fut par la suite agrandit pour permettre la protection de toutes les populations de la région en prois au raids anglais.
Il devint la propriété de la famille Lévis au milieu du XVéme siècle qui réaménagea la forteresse et y creusa un puit qui, dit-on, descend jusqu'au lit du Lignon. Au XVIIéme siècle, se sont les Luzy qui rachetèrent le domaine, puis les Thy de Milly en héritèrent à la fin du XVIIIéme siècle.
Il appartient depuis 1932 à une société, La Diana, qui s'occupe de sa restauration.
La légende du dernier pain
Il y a fort longtemps, alors que les sarrazins ravageaient le sud de la France, les habitants durent se réfugier dans le château à l'approche d'une armée arabe. Les envahisseurs firent le siège de la place forte. Pendant de long jours, chacun espionna les défenses et les forces de l'autres si bien que les vivres des assiégés vinrent à manquer. Le seigneur de Couzan se retrouvait face à un gros dilemme.
Les réfugier finiraient par mourrir de faim, il fallait donc soit se rendre et subir le pillage, les meurtres et les viols, soit sortir et combattre cette armée bien supérieur et finir mort ou esclave. Par honneur, le seigneur décida de l'attaque, mais de rage, il monta au sommet des remparts et jeta la dernière miche de pain au sarrazins. Surpris de cet acte, les arabes pensèrent que si les assiégés jetaient ainsi de la nourriture, c'était afin de les narguer et de leur montrer combien ils pouvaient tenir face à un long siège.
Dépités, les sarrazins levèrent le siège et quittèrent la région. Les habitants, sauvés, vénérèrent longtemps leur seigneur et ces descendants.